Chaque artiste choisit un médium qui devient son langage. Certains se tournent vers l’huile ou l’acrylique, d’autres vers la sculpture ou la photographie. Pour moi, c’est l’encre qui s’est imposée. Fluide, imprévisible, légère et intense à la fois, elle est devenue mon moyen d’expression privilégié.
À travers l’encre, je ne peins pas seulement des formes : je raconte des émotions, je traduis des mouvements intérieurs.
L’appel de la fluidité
L’encre est insaisissable. Elle s’étale, se diffuse, se mélange avec l’eau.
* Elle ne se laisse jamais totalement contrôler.
* Elle oblige à accueillir l’imprévu.
* Elle ouvre des chemins inattendus.
C’est cette liberté qui m’a séduite : avec elle, chaque geste devient un dialogue.
Une métaphore de la vie
La vie, comme l’encre, ne se maîtrise pas toujours. Elle nous invite à composer avec les accidents, les surprises, les débordements.
* Les coulures rappellent nos fragilités.
* Les transparences évoquent nos nuances intérieures.
* Les superpositions traduisent la richesse de nos expériences.
Peindre à l’encre, c’est accepter que l’essentiel se trouve dans le mouvement et non dans la perfection.
De l’intime au décoratif
Au départ, mes encres étaient des explorations intimes, des fragments de mon univers intérieur. Puis j’ai eu envie de les partager autrement : en les faisant entrer dans les maisons.
* Sur un mur, l’encre devient paysage.
* Elle ne se contemple plus seulement : elle enveloppe, elle habite, elle inspire.
* Elle transforme un espace en atmosphère vivante.
Ainsi est née H’auteur d’Encres, où l’art se fait papier peint, pour que les murs deviennent porteurs d’histoires.
L’encre est mon langage parce qu’elle me relie à l’essentiel : la liberté, le mouvement, l’imprévu, la poésie.
À travers elle, je cherche à offrir plus qu’un motif : une vibration, une respiration, une trace de vie.
✨ Peut-être que, comme moi, tu trouveras dans ces encres murales non pas seulement une décoration, mais un écho à tes propres émotions.